L’indicateur d’été du DPE à fiabiliser - 19/09/2024

L’alliance des industriels proposant des solutions électriques et numériques pour le bâtiment (IGNES) a publié une étude utilisant la base de données DPE de l’ADEME. Cette étude montre que les logements sont peu adaptés aux fortes chaleurs et que l’indicateur d’été manque de fiabilité.

Des logements à adapter aux fortes chaleurs…

Selon l’étude réalisée par Pouget Consultants à la demande de l’IGNES, seuls 10 % des logements présents dans la base DPE de l’ADEME ont un indicateur d’été satisfaisant. Cette mauvaise adaptation du parc immobilier aux fortes chaleurs est due, selon l’indicateur DPE, à l’insuffisance de protections solaires extérieures et de brasseurs d’air. L’étude montre de plus qu’un logement énergétiquement performant peut avoir un confort d’été insuffisant. 31 % des biens classés A ont en effet un indicateur d’été de niveau insuffisant alors que seuls 10 % ont un niveau jugé bon.

… et un indicateur d’été à fiabiliser

L’étude révèle également que 26 % des indicateurs d’été sont erronés. Ce taux d’erreur a pour origine une mauvaise application des règles de calcul, mais aussi une non-prise en compte de l’environnement du bien. Les logements avec un indicateur d’été médiocre sont ainsi surreprésentés en milieu rural où les risques de surchauffe sont pourtant moindres. Le rapport souligne de plus que, contrairement au calcul des performances énergétiques, le calcul de l’indicateur d’été ne tient pas compte des performances des équipements et des matériaux. L’IGNES appelle donc les pouvoirs publics à travailler avec les professionnels et les industriels pour améliorer l’indicateur d’été qui, à l’heure actuelle, est basé sur une méthodologie lacunaire.


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